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Voyage dans le Haut Ogooué (octobre 2013)

 
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6 octobre 2013 - Libreville - La Lopé : C'est par un dimanche nuageux, vers 9h45, que nous commençons notre périple vers le Haut Ogooué (la province ma plus à l'est du Gabon, à la frontière du Congo).

La première étape doit nous conduire à Lopé, village qui se trouve à la porte du parc naturel du même nom.

Après une sortie un peu difficile de Libreville (comme d'hab) nous attaquons la route au PK12 (Rond point de Bikélé) direction Ntoum. Le nouveau tronçon d'une dizaine de kilomètres est enfin ouvert, ce qui nous laisse un peu de répits avant de retrouver un bitume en très mauvais état.

Après Ntoum, des travaux d'envergure ont démarré ce qui occasionne de nombreux passages a sens unique au niveau des passages de rivières sous la route. Enfin, c'est pour la bonne cause, dans quelques mois, ca ne sera plus que de vieux souvenirs.

Après une rapide pause à Bifoun, nous continuons vers Njolé où nous ferons le plein (il n'y a plus de station avant la fin de la piste à venir, soit 350 km) ainsi qu'une pause déjeuner à l'auberge Saint Jean après 4 heures de route.

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Vers 14h30, nous partons vers Lopé, les 35 premiers kilomètres sont en plein travaux titanesques, nous roulons donc a vitesse réduite.

Au PK35, nous prenons à droite le pont métallique, direction la Lopé 101km de piste.

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Après quelques dizaines de kilomètres, nous rencontrons un camion en difficulté.

 

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Visiblement plus de peur que de mal. L'embrayage a cédé. Qu'a cela ne tienne, les gars sont déjà à pied d’œuvre pour réparer. Ils espèrent, si tout va bien, avoir terminé dans 4 heures.

Ils m'affirment qu'une fois l'embrayage remonté et le différentiel bloqué, le camion repartira (nous verrons bien au retour dans 10 jours).

Après leur avoir donné une bouteille d'eau, nous poursuivons notre chemin.

20 à 30km plus loin c'est maintenant un taxi brousse (minibus de 19 places) qui est en panne sur le bas coté. Devant la gesticulation des passagers, nous nous arrêtons. Une jeune fille plus zélée que les autres nous demande si nous pouvons la prendre, ce que nous faisons.

En chemin, elle nous explique que le minibus est parti de Libreville depuis la veille au matin, mais qu'avec des problèmes d'essence, ils n'avancent pas. Aux dernières nouvelles, le problème identifié serait le tuyau d'alimentation en essence de l'alternateur!!!!!! qui aurait un problème.

Gigi (le jeune fille) nous explique qu'elle retourne à Franceville pour la rentrée des classes.........qui a été faite le 23 septembre!!!!!!! d'un autre coté, elle n'est pas trop pressée, elle attaque sa troizième 3ième à l'age de 23 ans!.

Nous la laisserons à la gendarmerie de la Lopé.

 

Après 2h30 d'une piste en latérite très bien entretenue, nous arrivons à la Lopé alors que la route rejoint la voie ferrée (sur la droite)

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Après avoir déposé notre passagère, nous allons à l’hôtel où nous pouvons profiter encore un peu de la piscine (ils ne veulent pas que nous y allions après 18 heures car ils ont repéré dernièrement des traces de panthère!).

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Nous irons diner rapidement pour nous reposer car la journée a été longue. Nous nous sommes endormis avant la fin du match OM/PSG (1/2)..........

 


7 octobre 2013 - La Lopé - Moanda : Dimanche nous avons mangé notre pain blanc sur les 101 km de piste pour arriver à la Lopé. Les 200 km de cette journée ont été un vrai calvaire en particulier pour Joëlle qui ne peut pas voyager assise sur la piste pour ménager ses vertèbres. Nous avions donc prévu un matelas de mousse sur la banquette arrière mais autant sur la précédente piste, cela a été supportable, l'état très dégradé de cette portion a mis ses nerfs a mal!

De plus il y a très peu d'endroit où nous pouvons nous arrêter en sécurité car les villages sont quasiment inexistants (0,2 habitant par kilomètre carré).

 Au-delà de la qualité de la piste qui n'a pas du être refaite depuis des années, il y a quelques dangers roulants, en particulier les grumiers (qui transportent les grumes : troncs élagués) qui roulent en convoi. Il y a en tête un voiture qui ouvre la voie et prévient les véhicules qui arrivent en face et suivent 3 camions. La surprise a été lorsque 2 autres ont suivis le convois!!!

En règle générale, ce sont plutôt les véhicules légers qui se mettent sur le coté. Le grumier avec ses 40 tonnes de bois, qui roulent entre 60 et 90 km/h, ne va pas pouvoir freiner ou faire un écart pour éviter un véhicule qui arrive en face.

 

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Petit moment de douceur dans ce monde un peu hostile (nous traversons la forêt des abeilles - je ne connais pas l'origine du nom mais il y a une quantité phénoménale de petits papillons et autres mouches - ca doit être un calvaire pour les travailleurs des exploitations forestières), une famille de Mandrill qui traversent tranquillement la piste.......

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Et le petit retardataire!

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A 70 km de la fin de la piste, les chantiers de rénovation et bitumage de la piste ont commencés. Ils sont menés par une entreprise Chinoise.

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De grosses averses (nous sommes en début de saison des pluies) ne facilitent pas les choses et surtout réduisent énormément la visibilité. Vitesse réduite préconisée.

 

Enfin après plus de 4 heurs, nous atteignons le bitume. Nous faisons une pause à Lastourville pour déguster du poulet braisé et terminons par une bière.

 

Nous poursuivons notre route vers Moanda ou nous passerons la nuit dans l'hôtel Héliconia qui a été construit pour la CAN 2012 a coté du stade d'entrainement des équipes qui jouaient à Franceville.

La journée nous a tellement fatiguée qu'une fois la douche prise, nous nous sommes endormis comme des bienheureux.


 

 

8 octobre 2013 - Moanda - Franceville : Moanda est la COMILOG (http://www.eramet-comilog.com) ce que Clermont est à Michelin ou Sochaux à Peugeot.

En effet, toute la ville tourne autour de la Comilog et de la mine de Manganèse.

 

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La manganèse extrait à ciel ouvert et est acheminé vers le port d'Owendo via le trans-Gabonais (plus de 700km) depuis la gare Comilog de Moanda.

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Après un petit tour à la gare Comilog, nous partons tranquillement vers Franceville qui n'est qu'à une soixantaine de kilomètres d'un bitume en bon état (quoique par moment, il y a de vrai trous dans le bitume!).

 

Franceville, 3ième ville du pays (environ 60 000 habitants) est le chef lieu de la région du Haut Ogooué, berceau de la famille Bongo Ondimba. De ce fait, beaucoup de projet politique ont été mené ici, certain avec plus de succès que d'autres.

C'est une ville très étendue, vallonnée avec une faible densité de population,  cela nous change de Libreville.

Nous nous mettons à la rechercher d'un hébergement pour quelques jours.

Nous commençons par le Lékoni Palace, fleuron de l'hôtellerie locale, l'accueil est glacial malgré les 30°c extérieur.

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Nous passons ensuite au Poubara, bien coté, pour constater que l'hôtel est fermé suite à une grève (salaires non payés). Vient ensuite le Masuku, un peu près de la route mais l'accueil est sympathique. Malheureusement la piscine est "gaspillée" et les chambres, bien que moyennes, hors de prix.

Finalement, nous échouons à l'Evoula Palace (**** annoncées, ** en vrai et encore!).

Qu'à cela ne tienne, il faut bien dormir quelque part.

L'hôtel (le bâtiment principal) est neuf et les chambres propres et confortables. Malheureusement  les abords sont encore en chantier, faute d'argent.

Il y a quand même une piscine sympathique de 25m  que nous allons exploiter.

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9 octobre 2013 - Poubara : Poubara, situé à une vingtaine de kilomètres de Franceville accueille plusieurs point d'intérêts.

Tout d'abord la retenue d'eau, les conduites forcées et les usines de production électrique Poubara 1 et Poubara 2 qui produisent à eux deux 38 MW. Un programme est en cours pour la construction de Pougara 3 dit Grand Poubara qui devrait produire 160 MW  dès 2014 (construction confiée à la société SinoHydro).

 

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Il y a ensuite les chutes qui ne sont pas très hautes mais assez caractéristiques par une coupure nette de la rivière qui arrive dans un cul de sac pour repartir à la perpendiculaire.

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Très particulier dans la région et dans le Gabon, un très beau pont de lianes qui a été érigé par un chef de famille qui avait besoin que ses enfants traversent la rivière pour aller à l'école. Depuis le pont est régulièrement entretenu par les habitant du petit village (10 maisons tout au plus).

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 Et pour finir il y a les rapides de Masuku qui se démènent sur 2 à 300 mètres. Il se dit que ce sont des haut sacrées dans lesquelles il ne fait pas bon se baigner.

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Après cette belle balade, nous prenons un rafraichissement bien mérité........

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10 octobre 2013 - SUCAF : Après la privatisation de la SOSUHO, la SUCAF Gabon a été créée en 1998 et fait partie du Groupe SOMDIAA depuis 2010. L’implantation de la SOSUHO a été plus politique qu’économique pour développer la région du Haut Ogooué terre d’origine de la famille Bongo.

 

Aujourd’hui SUCAF, comme les 6 autres sucreries du groupe en Afrique Subsaharienne, commercialise le sucre sous la marque Princesse TATIE. Ils produisent du sucre blanc (très prisé au Gabon) et du sucre roux, en morceau et en sachet. Pour quelques clients (la Présidence, Le Méridien, Servair, ….) ils font des minis doses.

 

SUCAF  exploite environ 5 000 hectares de canne (environ 5 espèces) étendus sur une distance de 35 km et emploie 450 personnes (dont 5 européens) à temps plein, 1 000 avec les sous-traitants et emplois indirects. Pour la campagne sucrière, ils embauchent plus de 500 personnes supplémentaires.

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Pour des raisons météorologiques, la campagne sucrière (entièrement mécanisée) se déroule pendant la saison sèche pendant environ 120 jours (de juin à octobre). Cette année elle s’est terminée le 8 octobre.

 

Pendant la campagne sucrière, ils utilisent la bagasse (résidu des cannes broyées) pour alimenter des chaudières qui produisent de la vapeur pour faire tourner des turbines et produire ainsi leur propre électricité (comme cela se fait à la Réunion). Les résidus du traitement du sucre (la mélasse) est elle étendue dans les champs pour les fertiliser.

 

Il y a quelques temps ils ont étudié la possibilité de construire une distillerie pour faire du rhum mais le retour sur investissement n’a pas été jugé suffisant.

 

La terre, qui n’est pas particulièrement riche, associée à un ensoleillement moyen n’en fait pas un lieu de prédilection pour la culture de la canne. Cela implique l’ajout d’intrants pour nourrir la plante et d’un « révélateur » pour favoriser la montée du sucre avant la récolte.

 

Ils ont produits environ 24 000 tonnes de sucre cette année (pour 280 000 tonnes de canne broyée). La moitié de cette production servira à l’industrie agroalimentaire du Gabon (les brasseries du Gabon, pour la production des sodas entre autre, SIGALI pour la production de yaourts et boissons sucrées, Neslé pour la production de laitages). SUCAF ne parvient pas à fournir tous les besoins grandissants du Gabon et doit importer. Ils ont en projet l’extension de l’usine et des surfaces cultivées.

 

 

 

L’avion pour l’épandage des entrants est équipé d’un moteur en étoile Prat & Whitney, 9 cylindres, qui développent 600 ch à 2 200 tours par minute.

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L’ULM est utilisé pour l’épandage du « révélateur » à raison de moins de 10 litres à l’hectare.

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La durée de vie d’une canne à sucre est de l’ordre d’une douzaine d’année. Cette année ils vont replanter (par bouturage horizontal) 600 hectares.

Ils font des tests avec plusieurs variétés de cannes qui viennent du monde entier via le centre de recherche sur les plantes tropicales de Montpellier qui les laisse en quarantaine pour éviter la prolifération des maladies et autres bactéries.

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Comme dans beaucoup de cas SUCAF fait vivre le village de 6 000 personnes environ et fourni des habitations pour ses cadres, agents de maitrise et ouvriers.

 

 

 

 

 12 octobre 2013 - Franceville - Léconi : Après une journée tranquille à Franceville, massage, lecture, piscine, .......nous partons le samedi en début d'après midi pour Léconi, à l'extrême est du Gabon à quelques encablures du Congo.

Nous sommes dans le fief du feu président Omar Bongo Ondimba. Le village de Bongoville porte même son nom.

A l'occasion de la CAN 2012, un stade et un hôtel ont été construits pour accueillir une des équipes de football.

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Vue l'affluence dans la région, nous ne sommes pas certain que ces équipements auront une durée de vie très longue.

A la sortir de Bongoville, nous prenons de l'altitude pour attaquer les plateaux Batéké qui accueillent dans le sud un des parc naturel du Gabon d'une superficie de 2 050km2.

Le paysage est juste étonnant lorsque l'on sort de la forêt équatoriale. Des colines à perte de vue comme nous pourrions en voir en France.

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Après une peu plus de 100 km d'une route bitumée en très bon état, nous arrivons à Léconi........

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......ou nous allons passer la nuit au Rendez vous des chasseurs, une maison familiale qui a 3 chambres simples, correctes et bon marché et qui propose aussi le couvert (adresse donnée par les pilotes de SUCAF que nous avons rencontré quelques jours plus tôt).

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Nous rencontrons sur place le nouveau directeur financier de Comilog (que j'avais rencontré 3 semaines auparavant à Libreville). Il est en compagnie du directeur du Parc des Plateaux de Batéké (au nord de Léconi) qui appartient à la famille Bongo et à la Comilog. Nous ferons la visite du parc le lendemain matin en leur compagnie.

Comme il est assez tôt, nous montons à l'usine ANDZA qui fait le captage et l'embouteillage de leur de source qui est ensuite distribuée dans tout le Gabon.

Le soir nous dinons au Rendez vous des Chasseurs, au menu, des soles, des pommes de terre et surtout des champignons ramassés l'après midi même par la patronne Delphine (Joëlle les a identifiés comme des Bidaous ou en français le tricholome équestre).

 

13 octobre 2013 - Les plateaux BATEKE : Au petit matin de ce dimanche, nous voilà parti vers le parc des Plateaux de Batéké au nord de Léconi. Ce parc appartient à la famille Bongo et à la Comilog qui à ce jour en assure la quasi totalité du fonctionnement.

 

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La vue des plateaux vallonnés à perte de vue est saisissante. On croirait un green de golf géant entaché deci dela par des termitières plus ou moins impressionnantes.

 Il y a quelque fois des zones de cultures essentiellement du manioc et de l'arachide.

 

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Dans ce parc clôturé de 25 000 hectares vivent et se reproduisent de animaux endogènes comme les buffles, les Ntsa (petite antilope très rapide), les chacals, les Guib Harnaché... et exogènes principalement venus d'Afrique du Sud comme les Sprinbocks, des Zèbres, des Bubales, des Impalas, des Oryx.

Ces derniers ne se cachent pas et jouent au chat et à la souris avec les visiteurs. Ils prennent la pause, attendent que la voiture arrive et dès que nous sommes à portée d'objectif, ils partent un peu plus loin et recommencent leur manège.

Nous avons vu un vieux qui a force de bagarres en a perdu une corne, on croirait une Licorne.

 

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Pour les plus motivés, il y a même la possibilité d'être hébergé sur place dans la cabane aux zèbres. Ambiance champêtre assurée!!!!

 

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Après avoir sillonné les pistes du parc pendant 4 heures, nous repartons à Léconi, direction le Congo pour aller les voir les Canyons rouges.

Bizzaretée géologique, ces 2 canyons sont une des attraction des visiteurs qui se rendent à Léconi. Du coup, l'endroit est devenu le point de rencontre de chapardeurs (plus ou moins violents) qui s'en prennent aux véhicules des visiteurs pendant que ces derniers vont se balader autour des canyons.

Nous en avons fait les frais, heureusement, "Apache", a qui il été déjà arrivé la mésaventure, avait décidé de rester près de la voiture et a fait fuir les contrevenants. A notre retour à Léconi, nous avons rencontrer fortuitement le préfet du coin qui n'était pas du tout étonné de la situation, se plaignant du manque de moyen donnés par l'état pour arrêter les malfaisants (pourtant des jeunes des environs).

 

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Le canyon mâle


DSC05892 (FILEminimizer).JPGLe canyon femelle

 

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Fabrice dit "Apache", Franklin le guide, Joëlle et PAul

 

Après une journée bien remplie, nous rentrons déposer "Apache" à Franceville pour aller dormir à Bongoville à l'hôtel Héliconia qui nous avait été recommandé.

 

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L'héliconia de Bongoville est le plus beau des 8 hôtels du même nom construits à l'occasion de la CAN 2012 pour accueillir les équipes de football qui avaient un terrain d'entrainement à proximité.

Si tout à bien fonctionné pendant les 3/4 semaines de la CAN, les choses se sont tranquillement dégradées au fil du temps et surtout faute de moyen (les touristes et autres "hommes d'affaires" ne sont pas légion dans ces coins). Du coup, la prestation est plutôt moyenne malgré un potentiel important puisque cet hôtel qui a une quarantaine de chambres plus 12 grandes villas de 3 chambres, une piscine a débordement, une salle de sport, un jacuzzi, un aman, un sauna, une salle internet, .....

 

 

 

14 octobre 2013 - Le domaine viticole d'Assiami et les chutes de la Djoumou :

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Curiosité indéniable voir à la limite du raisonnable, des vignes ont été plantées dans le Haut Ogooué il y a quelques années. Projet monté par un industriel Français qui avait déjà mener ce type de projet à Tahiti et financé en partie par le feu président Omar Bongo, le vignoble couvre aujourd'hui une superficie de 5 hectares pour une production de 2 fois 2 500 bouteilles de vin rouge, rosé et blanc.

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La particularité de ce vignoble est qu'il produit 2 récoltes de raisin par an. Toutefois, la qualité du sol et de l'envirronnement (94% de sable) ne permet pas d'avoir une productivité très importante qui se situe à environ 1 tonne de raisin à l'hectare (en moyenne en France, nous sommes plutôt à 10 tonnes l'hectare). Par ailleurs d'acidité très importante du sol nécessite un apport de base. En fait, nous pouvons quasiment considérer cette plantation comme étant sur substrat qui nécessite un apport nutritif à la vigne qui ne pourrait pas se développer sans cela.

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Mickaël ne nouveau viticulteur en charge de la propriété est en train de mettre en place de nouvelle méthode de vinification (en particulier la pression à froid) pour améliorer le potentiel de la vigne en particulier en développant le potentiel en vin blanc.

Aujourd'hui les moyens sont encore limités mais des projets d'investissements sont en cours.

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Le laboratoire

 

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Le pressoir                                                  Les cuves

 

 

Après cette sympathique visite et dégustation associée, nous rentrons à Franceville retrouver nos ami Apache qui doit nous faire visite les chutes de la Djoumou qui se situent à coté de son village natal, non loin de Franceville.

 

 

 

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L'accès à ces chutes est très bien préservé et il faut vraiment connaitre le coin pour y accéder.

 

Dans la forêt dense, il y a juste un petit chemin qui n'est pas toujours très visible et l'humidité est telle qu'après un aller/retour d'environ 40 mn, nous sommes complètement trempés (alors qu'Apache est frais comme un gardon, comme si de rien n'était..........

 

 

 

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 15 octobre 2013 - Visite du Centre International de Recherches Médicales de Franceville.  cirmf

 

 

 

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Après une dizaine de jours à crapahuter dans le Haut Ogooué nous nous préparons à rentrer à Libreville. Compte tenu de l'état de la piste, nous avons décidé de rentrer en train (cela n'a pas été une mince affaire pour faire partir la voiture........heureusement que j'ai un ami à la Setrag qui a fait avancer significativement les choses).

 

Tandis que la voiture partira directement vers Libreville, nous nous arrêterons 2 jours à la Lopé pour nous reposer, voir Théo et visiter la réserve du même nom.

 

 

 

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16 et 17 octobre 2013 -Repos bien mérité à la Lopé

 

Nous arrivons donc à la Lopé à 2h30 du matin après un voyage d'environ 7h30 pour moins de 400 km. Ce n'est effectivement pas très rapide mais la voie étant unique, cela occasionne des croisements avec les trains de marchandise (principalement le manganèse de la Comilog) qui sont prioritaires.

 

 

 

Le personnel de l'hôtel vient nous chercher à la gare pour nous accompagner.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



14/10/2013
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